L’Afrique est sans ambiguïté le continent le mieux doté en richesses naturelles. Comptabilisant 24% des terres arables mondiales, elle ne génère que 9% de la production agricole sachant qu’elle capitalise un tiers des réserves minérales mondiales. D’après des données de la banque mondiale, « l’Afrique subsaharienne compte plus d’un milliard d’habitants, dont la moitié aura moins de 25 ans en 2050 ».
En réalité c’est le continent que la nature a le mieux servi et qui paradoxalement accuse le plus de retard en matière de développement.
Si les grandes révolutions de l’histoire ont été réalisées avec une Afrique spectatrice, il n’en demeure pas moins que le continent dispose aujourd’hui de toutes les cartes pour jouer pleinement sa partition à l’ère des NBIC.
En effet, les défis à relever en matière de développement en Afrique sont immenses et pluriels, et l’Intelligence Artificielle consisterait un véritable levier de développement pour une croissance rapide et pérenne notamment dans les domaines de l’éducation, l’agriculture, la santé et la sécurité pour ne citer que cela.
Nous avons les capacités, les ressources ainsi que les moyens de nos ambitions et avec une vision prospective autour de laquelle graviterait la pluralité des compétences ainsi que la mutualisation des connaissances, l’Afrique sans aucun doute, rétrécira au mieux l’écart des inégalités et verra sa croissance plus que fleurissante.
Mamadou FALL, spécialiste des Technologies de Demain