Si les « délices » de l’Intelligence Artificielle étaient « savourés », jadis par les géants de la Silicon Valley (les GAFAM) et de l’Asie (les BATX), aujourd’hui il est important de constater que sa démocratisation est en marche notamment en Afrique avec des élites de plus en plus conscientes et des experts à la pointe de la technologie.
Certes nous disposons de la technicité et du savoir-faire, seulement que nos actions devraient s’accorder davantage avec une certaine projection vers le futur surtout lorsqu’il s’agit de problématiques telles que l’éducation, la formation, l’emploi, etc.
En effet, avec la percée rapide de l’IA nous assisterons dans un futur très prochain à la disparition de plusieurs métiers et la majorité de ceux qui survivront connaitront une mutation profonde.
Vous me direz sans doute que la disparition des métiers ainsi que leur évolution ont toujours existé. Oui en effet, seulement que les révolutions dont il s’agit aujourd’hui en l’occurrence des NBIC ne nous laissent pas assez de temps de réflexion et de décision tellement qu’elles sont brutales et rapides : nous devons agir maintenant et vite.
De ce point de vue, il nous faut impérativement réfléchir sur des stratégies devant nous permettre d’orienter nos petits enfants vers des formations/métiers où ils sauront être complémentaires de l’Intelligence Artificielle; pour ce faire, l’enseignement en lui-même ainsi que le processus de transmission du savoir doivent être profondément repenser.
C’est justement à ce niveau que nous en appelons à la synergie des forces dans une démarche inclusive profonde afin de léguer à la génération prochaine les fondamentaux dont elle aura besoin pour mieux survivre dans un monde qui sera davantage saturé d’Intelligence Artificielle.
Mamadou FALL, spécialiste des Technologies de Demain